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    Istorie recenta: Mircea Stanescu. La Securitate des prisons et des camps en Roumanie communiste
    Scris la Monday, March 29 @ 18:41:13 CEST de catre asymetria
    Historia oculta
    Le but de cette étude est de faire une analyse historique sur la naissance et la gamme d’opérations de la structure de la Securitate des prisons et des camps, dans ses premiers cinq années de fonctionnement. Il sera une analyse institutionnelle ayant comme but de voir : la nécessité de l’apparition de la structure, ses charges, ses chefs et son personnel, et ses relations sur la verticale (avec la Securitate) et sur l’horizontale (avec l’administration des prisons). L’apparition de cette structure est directement liée à la rééducation déployée en régime carcéral pendant la période correspondante, d’où notre choix temporel. Nous allons nous arrêter le moment où, confronté avec le dévoilement d’une partie du secret de la rééducation, le régime a déclanché les enquêtes pour inculper les boucs émissaires : une partie des détenus impliqués, et aussi de ses cadres de la Securitate des prison et des camps.

    Deuxième partie

    Nouveaux changements dans la direction de la Securitate des prisons
    Coman Stoilescu, le chef de la VIIe Direction (Technique) de la Securitate (le Service technique indépendant, après la réorganisation de la Securitate du 30 mars 1951) raconte :
    Le mois de janvier ou de février [janvier – n. n.] 1951 j’étais convoqué par le camarade ministre adjoint Pintilie Gheorghe, qui m’a dit qu’il avait l’intention de sortir Sepeanu de la tête du Service informatif et qu’il faut que je m’insère dans ce problème – mais avec toute la précaution – [et] que je cherche de m’orienter dans les problèmes de Sepeanu, et même que j’apprenne quelque chose de lui. Sepeanu allait être mon subordonné. Après avoir reçu cette tâche du camarade le Ministre adjoint Pintilie Gh[eorghe]., j’ai invité Sepeanu chez moi, au M.A.I., et je l’ai informé sur la décision de la direction du M.A.I. Je lui disais qu’au futur il va collaborer avec moi et qu’il fallait s’adresser à moi chaque fois qu’il aura des problèmes de service. Toutefois, je lui ai demandé de me livrer tout le matériel informatif qu’il va collecter des prisons. Sepeanu m’a dit qu’il va collaborer, mais sur son visage on pouvait observer l’insatisfaction venue, d’une part, du fait que son grade était plus élevé que le mien, et, d’autre part, parce qu’il me considérait moins instruit que lui. Par la suite, mes rapports avec Sepeanu n’étaient pas typiques pour la relation chef - subordonné. Sepeanu ne donnait pas de rapport d’activité, il me méprisait – ce qui résulte aussi de la situation qu’il continuait de livrer aux différentes directions du M.A.I. le matériel informatif collecté, et il me transmettait seulement le matériel considéré par lui comme sans importance. Sepeanu ne m’informait pas d’une manière organisée sur les problèmes qui apparaissaient dans son travail. Il ne me parlait pas des méthodes qu’il utilisait dans l’obtention du matériel informatif. Suite à mon insistance de travailler d’une manière disciplinée, il m’a montré ouvertement son mécontentement de se subordonner. Je relate que, en guise d’ironie, Sepeanu m’a envoyé, par l’intermédiaire du majeur Cosma, une serviette pleine de notes informatives, pendant qu’il se trouvait à un match de football. D’ailleurs, ce fait caractérise le manque de responsabilité de Sepeanu Tudor envers le travail. J’ai rapporté, d’une manière répétée, au camarade ministre adjoint Pintilie et au camarade général majeur Nicolschi, sur l’attitude légère de Sepeanu, mais ceux-ci m’ont critiqué et ils m’ont sollicité de voir aussi les côtés positives de Sepeanu, et non pas seulement ses défauts. D’ailleurs, je ne connaissais pas les côtés positifs de Sepeanu. Conformément à l’ordre, j’ai essayé de m’introduire dans le travail de Sepeanu, mais j’ai fait cela seulement par l’intermédiaire de Sepeanu lui-même, et non pas à travers le contrôle effectif des unités qui travaillaient dans ce problème[91].
    Il faut reconnaître que Sepeanu avait un humour corrosif. Miºu Dulgheru, le chef de la Direction enquêtes pénales de la Securitate, confirme la coopération avec le SI : « Ultérieurement, quand le service d’inspections a été transféré au secteur dirigé par Stoilescu, nous avions certains rapports de travail avec le service d’inspections. Parfois, il arrivait que nous ne puissions pas établir, au temps de l’enquête, les actions d’un certain individu qui, toutefois, semblait suspect. Alors, conformément à la résolution du camarade Pintilie, ceux-ci [!] étaient envoyés dans des camps de travail à temps déterminé. Le secteur de Stoilescu allait déployer de l’activité informative – à travers le service d’inspections [–] en vue de découvrir ce que nous n’avions pas réussi »[92]. Les tâches correspondantes et les liaisons entre les structures de la Securitate avaient existé dès la constitution du SO et, donc, elles ne débutaient pas alors, comme laisse entendre Dulgheru pour minimiser sa responsabilité. De plus, dès son début, en 1948, la Securitate avait interné « administrativement », le but de ce type de détention étant d’aider à rechercher les preuves qui justifiaient l’incarcération des ennemis réels ou supposés du régime.
    Concernant les morts de la période, le lieutenant Mihai Mircea, le chef du BI à la prison de Piteºti, dit : « Chaque fois que je me suis déplacé à Bucarest à Sepeanu Teodor [Tudor], je lui ai rapporté verbalement qu’à cause de la raclée au pénitencier Piteºti ont décédé des détenus ; et il me répondait désintéressé [ : ‘] au diable, laisse-les mourir [ !] et d’autres phrases du même genre. »[93]. Les phrases du même genre étaient : « Eh, et alors, s’ils sont morts, quoi [ ?]. Les morts avec les morts, les vifs avec les vifs [ !] »[94] et : « S’il meurt, ça ne me concerne pas »[95]. La dernière fois que Mircea a rapporté sur la mort d’un détenu de sa prison était en mars 1951[96], quand Sepeanu avait transmis le commandement du Service au majeur Alexandru Roºianu. À cette occasion, Mircea « a tenu à Roºianu un exposé sur la technique, l’état d’esprit et les résultats obtenus sur cette voie »[97].
    Gheorghe Pintilie, le chef de la Securitate, avait dit à Stoilescu qu’il va remplacer Sepeanu avec Roºianu, mais le fait ne se passait qu’après environ un mois et demi, en février 1951[98]. Sepeanu a remis à Roºianu le commandement du Service dans un délai de 7-9 jours[99] et, en même temps : « je lui présentais les gens de l’appareil, tout en faisant leurs caractérisations, et je lui ai expliqué la technique utilisée alors. Puis, je lui ai expliqué les problèmes qui existaient dans les pénitenciers »[100].
    Ion Bacheº confirme la nouvelle organisation et la nouvelle ligne de commande : « La liaison supérieure [du Service] était la VIIème direction [à partir du 30 mars 1951 le Service technique indépendant] par l’intermédiaire du colonel [Coman] Stoilescu »[101]. Par conséquent, la structure de la Securitate des prisons et des camps a été réorganisée en tant que Service de ladite structure. En vue de consolider le Service, Roºianu a employé d’autres officiers, et leurs taches ont été établies plus précis qu’avant[102]. Le nouvel chef relate : « Après la prise du commandement, au cours du déploiement de mon activité j’ai eu l’occasion de constater que Sepeanu avait introduit des méthodes de collecte de l’information qui étaient en contradiction avec les principes du travail de contre informations élaborés par le M.A.I. et avec les lois du R.P.R., et ceux-ci consistaient dans : / l’incitation d’uns des détenus contre-révolutionnaires contre les autres[ ;] / b) l’absence des mesures contre les abus commises à l’occasion de ces incitations ; / c) l’explication de ces méthodes aux pénitenciers où elles n’étaient pas utilisées ; / d) le déficit d’instruction des officiers et le manque de l’assistance pour qu’ils éliminent ces méthodes et, donc, le manque de leur formation en ce sens. (...) On utilisait la méthode de soi-disant éclaircissement de certains légionnaires concernant leur point de vue erroné, et ceux-ci reconnaissaient formellement qu’ils se situaient sur une position erronée. Comme preuve de leur ‘pénitence’, ils essaient d’éclaircir aussi les autres légionnaires, d’ailleurs à travers des méthodes spécifiquement fascistes : la raclée – raclée appliquée au but de faire sortir d’eux des informations »[103]. Toutes les déclarations/« démasquements » qui se trouvaient en Centrale ont été livrées par Iancu ªerban au secrétariat de la VIIème Direction de la Securitate, au lieutenant Grecu[104].
    Les assertions de Roºianu sont tributaires à la ligne politique de la Securitate. En fait, Sepeanu avait été un officier efficace, très exigent envers ses subordonnés, qui, une fois avoir reçu les ordres, avaient une marge d’initiative assez large, autant dans le choix des solutions, que dans la sélection des méthodes d’opérations. L’ancien chef du SI fait donc une évaluation correcte, quand il soutient : « En ce qui concerne l’auto-démasquement, j’ai reçu beaucoup d’informations et, à mon avis, la majorité de bonne qualité »[105]. À la différence de Sepeanu, qui faisait partie d’une autre génération et qui avait un style de travail en quelque sorte « bourgeois », Roºianu, un jeune officier âgé d’une trentaine d’années, sera un typique fonctionnaire d’appareil.
    Suite à la prise du commandement, Roºianu a fait plusieurs inspections en territoire, suite desquelles il s’est déclaré mécontent. Puis, il a convoqué une séance professionnelle avec tous les officiers des bureaux d’inspections, pendant laquelle on expliquait la manière de recrutement des indicateurs et l’évidence des matériaux informatives[106]. À cette séance ont participé le général Vladimir Mazuru, l’adjoint du chef de la Securitate, le lieutenant-colonel Coman Stoilescu et lui-même[107]. Toutefois, Roºianu a continué le modèle de relations avec l’administration des prisons imposées par son prédécesseur[108].
    Avec la nomination du nouvel chef, le style de travail changeait aussi, car, après la relation d’Iancu ªerban, il « soutenait effectivement le travail, donnait des conseils, aidait les cadres à croître en touts sens »[109]. Mais le subordonné de Roºianu ne dit rien sur les raclées et les tortures passées en démasquements. La liaison avec les unités du territoire était faite « d’une manière plus active, et aux méthodes de la période de Sepeanu s’ajoutait le maintien d’une correspondance régulée. Egalement, les officiers du service d’inspections ont commencé à se déplacer en territoire »[110]. La consolidation de l’organisation du Service et aussi la continuation des démasquements à travers les raclées et les tortures, sont confirmées aussi par la dactylographe de l’institution : « Dès que Roºianu était venu, le collectif du centre se consolida par le transfert de certains éléments instruits qui ont complété l’actif existent. On constituait [d’autres] bureaux des pénitenciers. Egalement, on envoyait en pénitenciers d’autres officiers qui renforcent le travail des bureaux d’inspections. (...) / Roºianu a renforcé les collectives du centre et des pénitenciers, mais je n’ai pas la connaissance d’un éventuel changement des méthodes utilisées. Au temps de Roºianu on discutait aussi de l’action de ‘démasquement’, et les informations continuaient d’arriver – des déclarations des détenus, mais en quantité moins grande. Je ne sais pas si Roºianu a donné un ordre en vue de la cessation de la raclée en pénitenciers. En pénitenciers on continuait d’utiliser des méthodes violentes en vue de faire sortir des informations »[111].
    Ce qui réconfortait les subordonnés, indisposait les supérieurs. Ainsi, Stoilescu fait une caractérisation contraire au nouvel chef : « je mentionne que pendant la période que Roºianu Alexandru a dirigé le service d’inspections, le sens de la responsabilité lui manquait ; il travaillait au hasard, sans avoir le moindre amour de travail. Roºianu manifestait en permanence et ouvertement son mécontentement envers sa nomination dans une fonction qu’il considérait bien au-dessus de ses capacités. Souvent, il me disait que je vais répondre de l’avoir maintenu dans une fonction qui manque d’importance, étant donné qu’il aurait pu donner un apport supérieur dans un autre type de travail. Roºianu était ivrogne, et [parfois] il venait soûl dans mon bureau. Je l’ai surpris dans son bureau avec la bouteille de vin ou de la bière. Dans son travail, il était très commode et superficiel. Il n’était pas combatif envers les lacunes manifestées par ses subordonnés »[112]. Il était évident que le Service d’inspections n’était pas la meilleure structure de la Securitate pour faire de la carrière. Car, au lieu d’avancer dans l’hiérarchie, à la suite des oscillations de la ligne politique, on pouvait se retrouver de l’autre cote du miroir.

    Conclusions
    L’apparition de la structure de la police politique dans les prisons communistes roumaines était liée, au début de 1949, à l’objectif du régime qui visait la vérification et la formation de ses cadres. Peu après, vers la fin de 1949, cet objectif est devenu second, face à une nouvelle charge envisagée par la direction du Parti communiste à la Securitate : la rééducation des détenus politiques, bref : la conversion idéologique de ses ennemis réels ou supposés. L’institution avait donc des buts pédagogiques, mais, à la différence des institutions civiles, elle employait des techniques de torture physiques et psychique pour annihiler ses opposants.
    La période en discussion (1949-1953) correspond à un développement maximum de son activité liée, bien entendu, de la rééducation « de type Piteºti ». En dépit de tous les changements de personnel et de charges de la Securitate des prisons et des camps, les objectives générales du régime communiste envers la population carcérale restent si immobiles que son idéologie : la terreur, le travail forcé et la rééducation[113].
    Mircea Stãnescu

    Nota: [91] „În luna ianuarie sau februarie [ianuarie – n. n.] 1951 am fost chemat de tovarãºul ministru adj. Pintilie Gheorghe, care mi-a spus cã intenþioneazã sã-l scoatã pe Sepeanu dela conducerea Serviciului informativ ºi cã urmeazã ca eu sã intru în aceastã problemã – cu toatã prudenþa însã –[,] sã caut sã mã orientez în problemele lui Sepeanu[,] ºi chiar sã învãþ dela el. Sepeanu urma sã-mi fie subordonat. Dupã aceastã sarcinã primitã dela tov. Ministru adj. Pintilie Gh.[,] l-am invitat pe Sepeanu la mine[,] la M.A.I.[,] ºi i-am fãcut cunoscutã hotãrîrea conducerii M.A.I.-ului. I-am spus cã pe viitor va colabora cu mine ºi cã va trebui sã mi se adreseze ori decîte [!] ori are probleme de serviciu. De asemeni, i-am cerut sã-mi predea pe viitor tot materialul informativ pe care îl culege din penitenciare. Sepeanu mi-a mi-a [!] spus cã va colabora, dar pe faþa lui se putea observa nemulþumirea, provenitã din faptul cã eu eram cu un grad mai mic decît el, iar pe de altã parte mã considera mai puþin pregãtit decît el. Relaþiile dintre mine ºi Sepeanu n-au fost[,] în continuare[,] relaþii dela ºef la subordonat. Sepeanu nu dãdea rapoarte de activitate, mã nesocotea[,] fapt rezultat ºi din împrejurarea cã el continua sã predea materialul informativ colectat la diferite direcþii din M.A.I.[,] ºi numai materialul, socotit de el, ca lipsit de importanþã[,] mi-l preda mie. Sepeanu nu mã informa în mod organizat despre problemele ridicate în munca lui. Nu-mi vorbea despre metodele pe care le folosea în obþinerea materialului informativ. Sepeanu, la insistenþele mele de a lucra disciplinat, mi-a arãtat fãþiº nemulþumirea lui de a mi se subordona. Relatez cã, sub formã de ironie, Sepeanu mi-a trimis o servietã plinã cu note informative, prin maiorul Cosma, în timp ce se afla la un match de foot ball. Dealtfel, aceastã caracterizeazã lipsa de rãspundere faþã de muncã a lui Sepeanu Tudor. Eu am raportat, în repetate rînduri, tov. ministru adj. Pintilie ºi tov. general maior Nicolschi despre atitudinea uºuratecã a lui Sepeanu, dar aceºtia m-au criticat ºi m-au îndemnat sã vãd ºi pãrþile pozitive ale lui Sepeanu, nu numai lipsurile lui. Dealtfel, eu nu cunoºteam pãrþile pozitive ale lui Sepeanu. Eu am încercat sã pãtrund în munca lui Sepeanu, aºa cum mi se ordonase, dar aceasta numai prin Sepeanu ºi nu prin controlul efectiv al unitãþilor care lucrau în aceastã problemã.” Coman Stoilescu, Déclaration de témoin, 29/03/1955, vol. 3, ff. 25 r-v. [92] „Ulterior, cînd serviciul inspecþii a trecut pe lîngã sectorul pe care îl conducea Stoilescu, atunci am avut unele raporturi de muncã cu serviciul inspecþii. Se întîmpla uneori, ca sã nu putem[,] în timpul anchetei[,] sã stabilim faptele vreunui individ ce pãrea totuºi suspect. Atunci, acesta[,] conform rezoluþiei tov. Pintilie, aceºtia [!] erau trimiºi în lagãre de muncã pe timp determinat. Sectorul condus de Stoilescu urma sã desfãºoare activitatea informativã – prin serviciul inspecþii pentru a descoperi, ceeace noi nu reuºisem.” Miºu Dulgheru, Déclaration de témoin, 1/04/1955, vol. 3, f. 20 r. Voir aussi Déposition de témoin, 26/09/1956, vol. 6, f. 401. [93] „Am raportat verbal[,] ori de câte ori am venit la Bucureºti[,] lui Sepeanu Teodor [Tudor], cum cã în penitenciarul Piteºti au decedat deþinuþi din cauza bãtãi[i,] la care el îmi rãspundea foarte dezinteresat[:] lasã[-]i dracului sã moarã[!] ºi alte fraze de acest gen.” Mihai Mircea, Procès-verbal d’interrogatoire, 9/07/1953, vol. 2, ff. 63 v-64 r. Voir aussi Interrogatoire, 4/02/1955, vol. 3, f. 76 r. [94] „Ei[,] ºi ce dacã au murit[?]. Morþii cu morþii, vii cu vii[!]” Idem, Interrogatoire, 4/02/1955, vol. 3, f. 76 r. [95] „Dacã moare, moare, mi se rupe în paiºpe.” Idem, Déclaration, 5/02/1954, vol. 2, f. 70. [96] Ion Bacheº, Déclaration de témoin, 12/02/1955, vol. 3, f. 53 v. [97] „i-a fãcut lui Roºianu un expozeu asupra tehnicii, stãrii de spirit ºi [a] rezultatelor obþinute în acest fel.” Tudor Sepeanu, Interrogatoire, 10/03/1955, vol. 3, f. 46 r. Voir aussi Mihai Mircea, Déclaration, 5/02/1954, vol. 2, f. 72. [98] Alexandru Roºianu, Déclaration, 11/02/1954, vol. 2, f. 165; Coman Stoilescu, Déclaration de témoin, 29/03/1955, vol. 3, ff. 25 v-26 r. [99] Alexandru Roºianu, Interrogatoire, 1/04/1955, vol. 3, f. 11 r. Sepeanu dit que la rémission a duré environ 3-4 semaines, ce qui est moins crédible, étant donné que ses chefs désiraient le destituer plus vite. [100] „I-am prezentat oamenii din aparat, fãcîndu-le caracterizãrile respective, i-am explicat tehnica întrebuinþatã pînã atunci. Apoi i-am explicat problemele existente în penitenciare.” Tudor Sepeanu, Interrogatoire, 10/03/1955, vol. 3, f. 45 v. Voir aussi Coman Stoilescu, Déclaration de témoin, 29/03/1955, vol. 3, f. 26 r. [101] „Legãtura superioarã era direcþia 7 prin Col. [Coman] Stoilescu.” Ion Bacheº, Déclaration de témoin, 12/02/1955, vol. 3, f. 54 r. [102] Ibidem. [103] „Dupã preluarea muncii[,] în cursul desfãºurãrii activitãþii mele am putut sã-mi dau seama cã Sepeanu introdusese metode de culegere a informaþiilor care erau în contradicþie cu principiile muncii de contra informaþia elaborate de M.A.I. ºi cu legile R.P.R. aceste metode constau în: / a) aþîþarea deþinuþilor contrarevoluþionari[,] unii împotriva altora[;] / b) neluarea de mãsuri împotriva abuzurilor comise cu ocazia manifestãrilor rezultate de aþîþãri; / c) popularizarea unor astfel de metode ºi la penitenciarele unde nici nu avusese[rã] loc; / d) needucarea ofiþerilor ºi nesprijinirea lor în vederea lichidãrii unor astfel de metode[,] ºi deci formarea lor în acest sens. (...) Se folosea metoda[:] aºa zisa lamurire a unor legionari în ceeace priveºte punctul lor de vedere politic greºit, care în mod formal recunoºteau cã s-au situat pe poziþie greºitã. Drept dovadã a «pocãinþei» lor[,] aceºtia cãutau sã-i lãmureascã ºi pe ceilalþi legionari, dealtfel prin metode specific fasciste: bãtaia – bãtaie datã cu scopul de a se scoate dela ei informaþii.” Alexandru Roºianu, Interrogatoire, 1/04/1955, vol. 3, ff. 15 r-v. [104] Ion Bacheº, Déclaration de témoin, 12/02/1955, vol. 3, f. 54 r. [105] „În legãturã cu autodemascarea, am primit foarte multe informaþii[,] ºi dupã pãrerea mea de bunã calitate[,] aproape majoritate[a].” Tudor Sepeanu, Interrogatoire d’inculpé, 25/09/1956, vol. 6, f. 357 v. [106] Alexandru Roºianu, Déclaration, 11/02/1954, vol. 2, f. 167. [107] Ibidem. [108] Alexandru Dumitrescu Procès-verbal d’interrogatoire, 21-28/01/1954, vol. 10, ff. 188 v-189 r. Pour des exemples, voir ibidem, ff. 189 r-190 r. [109] „sprijinea efectiv munca, dãdea îndrumãri, ajuta cadrele sã creascã din toate punctele de vedere”. Iancu ªerban, Déclaration de témoin, 10/02/1955, vol. 3, f. 60 v. [110] „mai activ, la metodele din timpul lui Sepeanu adãugându-se ºi þinerea unei corespondenþe regulate. De asemeni, ofiþerii din serviciul inspecþii au început sã facã deplasãri în teritoriu.” Ion Bacheº, Déclaration de témoin, 12/02/1955, vol. 3, f. 54 r. [111] „Odatã cu venirea lui Roºianu[,] Colectivul dela centru s-a întãrit prin aducerea unor noi elemente instruite care sã complecteze activul existent. S-au înfiinþat birouri pe penitenciare. Deasemeni, în penitenciare au mai fost trimiºi ofiþeri care sã întãreascã munca birourilor de inspecþii. (...) / Roºianu a întãrit colectivele dela centru ºi dela penitenciare[,] nu ºtiu însã cã acesta ar fi schimbat metodele ce se foloseau. ªi în timpul lui Roºianu se discuta despre acþiunea de «demascare» ºi soseau informaþiuni – declaraþii dela deþinuþi[,] în cantitate ceva mai micã. Nu ºtiu ca Roºianu sã fi dat vreun ordin în vederea sistãrii bãtãii în penitenciare. În penitenciare continua[u] sã se foloseascã metode violente pentru scoaterea de informaþii.” Maria Alexandrescu, Déclaration de témoin, 8/02/1955, vol. 3, f. 67 v. [112] „menþionez cã Roºianu Alexandru[,] cînd a condus serviciul inspecþii s-a arãtat lipsit de simþul rãspunderi[i], muncind întîmplãtor, fãrã niciun pic de dragoste de muncã. Roºianu [îºi] manifesta permanent ºi fãþiº nemulþumirea faþã de numirea sa într-o funcþie pe care o considera cu mult sub posibilitãþile lui. Adeseori spunea cã o sã rãspund cã îl þin într-o muncã neimportantã, cã el ar putea sã aducã un aport superior într-o altã muncã. Roºianu era beþiv ºi a venit ºi la mine la birou beat. Eu l-am gãsit la birou cu bateria de vin sau cu bere. În muncã era foarte comod ºi superficial. Nu era combativ faþã de lipsurile manifestate de subalterni.” Coman Stoliescu, Déclaration de témoin, 29/03/1955, vol. 3, f. 29. [113] Pour cette thèse voir Mircea Stãnescu, Organismele politice româneºti (1948-1965). Documente privind instituþiile ºi practicile [Organismes politiques roumaines (1948-1965). Documents concernant les institutions et les pratiques], Editions Vremea, Bucarest, 2003.
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