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Restituiri: Pierre Kropotkine. La morale anarchiste (Morala anarhista)
Scris la Thursday, September 09 @ 16:31:07 CEST de catre asymetria |
En général, les moralistes qui ont
bâti leurs systèmes sur une opposition prétendue entre
les sentiments égoïstes et les sentiments altruistes, ont fait
fausse route. La morale anarchiste, Cap X Pierre Kropotkine
«En général, les moralistes qui ont
bâti leurs systèmes sur une opposition prétendue entre
les sentiments égoïstes et les sentiments altruistes, ont fait
fausse route. Si cette opposition existait en réalité, si
le bien de l’individu était réellement opposé à
celui de la société, l’espèce humaine n’aurait pu
exister ; aucune espèce animale n’aurait pu atteindre son développement
actuel. Si les fourmis ne trouvaient un plaisir intense à travailler
toutes, pour le bien-être de la fourmilière, la fourmilière
n’existerait pas, et la fourmi ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui
: l’être le plus développé parmi les insectes, un insecte
dont le cerveau, à peine perceptible sous le verre grossissant,
est presque aussi puissant que le cerveau moyen de l’homme. Si les
oiseaux
ne trouvaient pas un plaisir intense dans leurs migrations, dans les
soins
qu’ils donnent à élever leur progéniture, dans l’action
commune pour la défense de leurs sociétés contre les
oiseaux rapaces, l’oiseau n’aurait pas atteint le développement
auquel il est arrivé. Le type de l’oiseau aurait rétrogradé,
au lieu de progresser.
Et quand Spencer prévoit un temps où
le bien de l’individu se confondra avec le bien de l’espèce, il
oublie une chose : c’est que si les deux n’avaient pas toujours été
identiques, l’évolution même du règne animal n’aurait
pu s’accomplir.
C’est qu’il y a eu de tout temps, c’est
qu’il
s’est toujours trouvé, dans le monde animal comme dans l’espèce
humaine, un grand nombre d’individus qui ne comprenaient pas que le bien
de l’individu et celui de l’espèce sont, au fond, identiques. Ils
ne comprenaient pas que vivre d’une vie intense étant le but de
chaque individu, il trouve la plus grande intensité de la vie dans
la plus grande sociabilité, dans la plus parfaite identification
de soi-même avec tous ceux qui l’entourent.
Mais ceci n'était qu’un manque
d’intelligence,
un manque de compréhension. De tout temps il y a eu des hommes bornés
; de tout temps il y a eu des imbéciles. Mais jamais, à aucune
époque de l'histoire, ni même de la géologie, le bien
de l’individu n’a été opposé à celui de la
société. De tout temps ils restaient identiques, et ceux
qui l’ont le mieux compris ont toujours joui de la vie la plus complète.
La distinction entre l'égoïsme et
l’altruisme est donc absurde à nos yeux. C’est pourquoi nous n’avons
rien dit, non plus, de ces compromis que l’homme, à en croire les
utilitariens, ferait toujours entre ses sentiments égoïstes
et ses sentiments altruistes. Ces compromis n’existent pas pour l’homme
convaincu.
Ce qui existe c’est que réellement, dans
les conditions actuelles, alors même que nous cherchons à
vivre conformément à nos principes égalitaires, nous
les sentons froissés à chaque pas.
Ce qui existe c’est que réellement, dans
les conditions actuelles, alors même que nous cherchons à
vivre conformément à nos principes égalitaires, nous
les sentons froissés à chaque pas. Si modestes que soient
notre repos et notre lit, nous sommes encore des Rothschild en
comparaison
de celui qui couche sous les ponts et qui manque si souvent de pain sec.
Si peu que nous donnions aux jouissances intellectuelles et artistiques,
nous sommes encore des Rothschild en comparaison des millions qui
rentrent
le soir, abrutis par le travail manuel, monotone et lourd, qui ne
peuvent
pas jouir de l’art et de la science et mourront sans jamais avoir connu
ces hautes jouissances.
Nous sentons que nous n’avons pas pousse le
principe
égalitaire jusqu’au bout. Mais nous ne voulons pas faire de compromis
avec ces conditions. Nous nous révoltons contre elles. Elles nous
pèsent. Elles nous rendent révolutionnaires. Nous ne nous
accommodons pas de ce qui nous révolte. Nous répudions tout
compromis, tout armistice même, et nous nous promettons de lutter
à outrance contre ces conditions.
Ceci n’est pas un compromis ; et l’homme
convaincu
n’en veut pas qui lui permette de dormir tranquille en attendant que
cela
change de soi-même.»
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